Aäzi est née sur l'Île Lunaire dans l'archipel Obsale. Elle est la fille de Shayye, une des prêtresses de Palsä-re les plus influentes de l'archipel et de Vorion So-Manaa, concepteur d'embarcations mécaniques.
Elle n'a jamais connu sa mère qui fut appelée au sanctuaire Palsä-re quelques mois après sa naissance et fut élevée seule par son père. Celui-ci devait souvent la confier à sa nourrice car il était souvent en voyage dans tout le pays pour présenter ses inventions. Elle a également un oncle, Terräz, le frère de sa mère mais le voit rarement car il travail à Lazuria. Elle ne manquait de rien et vivait dans une maison assez aisée près d'un bois.
Dès sa plus tendre enfance, elle fut passionnée par la nature. Pendant ses jeunes années, elle passait le plus claire de son temps libre dans la foret, sur la plage ou dans l'eau, à observer la faune et la flore de son Île natale. Son père essaya avec les plus grand mestres du pays de l'intéresser aux sciences techniques et mécaniques, à l'algèbre et à l'économie mais Aäzi ne s'intéressait qu'à la biologie, la géographie et l'histoire. Entre la bibliothèque de l'île Lunaire et ses longues balades, elle fut bien occupée lors de ses premières années mais fut de plus en plus désappointée lorsqu'elle commença à rentrer dans l'adolescence. Elle connaissait tout de l'île et de ses environs et les livres d'histoire qu'elle avait à disposition ne racontaient que l'histoire du pays Obsale, et encore, qu'au sujet de sa technologie et de ses inventeurs.
La jeune femme vit grandir sa frustration devant ses questions sans réponse. Existe-il d'autres espèces de plantes ou d'animaux dans le monde d'Emarä qui de vivent pas sur l'île Lunaire? A quoi ressemblent les autres peuples du monde? Combien sont-ils? Partagent-ils les même rites, les même traditions que les siens?
Une nuit, elle s'enfuit de la maison alors que son père et les servants somnolaient. La veille, son père lui avait annoncé qu'elle partirait la semaine suivante pour Lazuria où elle entrerait à l'académie Lazarius où on lui enseignerait la fabrication de machines utilisant la magie des pierres bleues d'Arkaz. Elle ne perdit pas de temps et pris le bateau nocturne qui faisait la navette entre la capitale et l'île Lunaire.
Elle avait économisé pendant des années pour pouvoir partir sur le continent et réaliser son rêve: Faire le tour du monde, rencontrer tous les peuples existant et découvrir la faune et la flore de ce monde encore inconnu pour la jeune femme de dix-neuf ans qu'elle était.
Aujourd'hui, elle est à Lazuria et parcourt les rue en attendant l'heure de prendre le navire qui doit la mener à Port Antisris en espérant que son père ou ses domestiques ne l'arrêteraient pas avant.